Objectifs

• Fédérer les acteurs oeuvrant dans le champs de l’éducation à l’égalité et rendre visible la dynamique générée
• Analyser le rapport des jeunes à la question de l’égalité femmes-hommes en vue de

Dis-moi comment tu m’appelles, je te dirai qui tu es…

L’acte de nommer ce qui nous entoure révèle pour une grande part notre rapport au monde. Observer cette nomination en ce qui concerne les hommes et les femmes permet d’analyser les représentations sexuées d’une société donnée. L’organisation grammaticale, le vocabulaire et nombre de phénomènes langagiers peuvent alors être les témoins et parfois les acteurs de l’instauration et de la pérennisation d’un rapport inégalitaire entre les sexes.

Il est possible, à travers l’exemple de la langue française, de révéler ce qu’exprime de façon plus ou moins implicite l’organisation grammaticale du masculin et du féminin et les impacts de la fameuse règle « le masculin l’emporte sur le féminin » …

Que veux-tu faire comme métier plus tard ?

A cette question garçons et filles n’apportent pas les mêmes réponses. Pour quelles raisons l’orientation professionnelle est-elle si fortement liée à une appartenance sexuée ? Quels mécanismes déterminent une orientation professionnelle largement sexuée et comment en contrer les effets ?

Pour comprendre ces mécanismes, il est indispensable de procéder à une analyse de genre de tous champs de la société (l’emploi, l’éducation, la formation, les temps sociaux, la culture, les violences etc.).
L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, supposément garantie par la loi, ne peut être effective qu’en travaillant le concept d’égalité dans toute sa transversalité.